Epidévéthèque d'images / Blourenvois sonores
du jeudi 13 février 2014 à d'en 1 an à Nice
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vendredi 28 février 2014

Walk the Line (2005)


Ecrevisse

"Le titre There Will Be Blood, “Il y aura du sang”, peut ainsi s’entendre autant pour le duel final du film que pour toutes les guerres américaines menées jusqu’à aujourd’hui au nom d’intérêts économiques, c’est-à-dire pétroliers – l’essence étant par ailleurs symboliquement le sang qui fait vivre le corps massif de l’Amérique, cet ogre-vampire d’entre les nations. On voit donc bien comment un tel film peut séduire, pour beaucoup de raisons non-cinématographiques, ceux qui apprécient l’histoire, la civilisation américaine, la littérature, la politique… Pourquoi pas ? Ce qui pose problème, c’est la façon assez lourdingue dont Paul Thomas Anderson présente un matériau intéressant en soi. Par exemple, sa façon de porter des colifichets de modernité pour faire genre. Vous avez ainsi vingt minutes sans dialogues, plusieurs scènes sous-exposées, ou encore une musique dissonante dont on ne perçoit pas bien l’utilité : autant d’artifices stylistiques qui peuvent sembler “originaux” dans le contexte hollywoodien mais qui ne masquent pas l’extrême classicisme “shakespearien” du film." (https://www.lesinrocks.com/cinema/films-a-l-affiche/there-will-be-blood/)

samedi 22 février 2014

Sang de boeuf

"La musique, souvent à contre emploi, possède même des tonalités festives particulièrement malvenues qui tranchent totalement avec la violence des meurtres et induisent un décalage déplaisant. La mise en scène rarement inspirée et le jeu médiocre des interprètes n’arrangent pas les choses et le film n’a pas grand-chose à offrir au spectateur pour maintenir son intérêt. Mario Landi propose toutefois une longue séquence de masturbation féminine très explicite et une poignée de mises à mort outrancières, détaillant par exemple une victime dont la jambe est consciencieusement sciée par le meurtrier. Au rayon du mauvais goût, le cinéaste ose aussi filmer la mort d’une prostituée tuée à coup de ciseau dans le vagin. De la pure exploitation, dénommé par les américains « euro trash » (ou « euro sleaze »), dont la gratuité se rapproche des Women In Prison, Rape and Revenge et Nazi-exploitation sorties en Italie à la même époque." (http://www.cinemafantastique.net/Giallo-a-Venezia.html)